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04.02.2020

Critères ESG : ces indicateurs qui en disent long sur votre entreprise

La performance d’une entreprise ne peut plus se limiter aux indicateurs financiers. Environnement, éthique ou gouvernance : autant de dimensions « durables » cruciales pour analyser son présent et son avenir…

Si l’engagement environnemental est un moteur de transformation pour les entreprises, ce n’est pas le seul. En effet, c’est aussi une question de performance commerciale et économique. La lutte contre le changement climatique fait naître un nouveau paradigme et le business as usual n’est plus une option envisageable pour les entreprises qui veulent rester compétitives. Pour continuer à répondre aux exigences du marché, il faut impérativement s’inscrire dans la voie de la transition durable… Nouveaux business models, chaînes d’approvisionnement, transport et mobilité, empreinte écologique ou encore politique RSE (responsabilité sociétale des entreprises). Autant de paramètres sur lesquels les entreprises peuvent marquer la différence et le revendiquer. Mais comment le mesurer ?

Focus sur les critères ESG

Ces facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance sont des éléments d’analyse qui portent un objectif clair : permettre d’évaluer la prise en compte du développement durable et des enjeux de long terme dans la stratégie d’une entreprise (d’un secteur ou d’un titre financier). Ils aident donc à déterminer son engagement et sa contribution pour un avenir plus durable. Et cela dans différentes dimensions. Mieux : les critères ESG ont pour vocation d’offrir des données objectives capables d’élargir et d’enrichir l’analyse des performances de l’entreprise à long terme. Les faits semblent en effet prouver que celles qui intègrent de bonnes pratiques ESG font preuve d’une grande résilience, voire de meilleurs résultats financiers.

Derrière les critères ESG ?

L’analyse des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance est fondée sur une série d’éléments mesurant l’impact direct ou indirect de l’activité de l’entreprise :

  • Les aspects environnementaux visent entre autres la mesure des émissions de gaz à effet de serre ; la consommation énergétique ; le recyclage des déchets ; ou encore l’empreinte écologique (eau, carbone, etc.).
  • Les aspects sociaux (ou sociétaux) portent sur les relations de l’entreprise avec l’ensemble des parties prenantes : collaborateurs, clients, fournisseurs et partenaires. Mais aussi la qualité du dialogue social ainsi que la diversité au sein de l’organisation. L’analyse se concentre également sur l’éthique et le respect des droits humains et des normes internationales du travail.
  • Les aspects de gouvernance sont relatifs au modèle de direction, de gestion et d’organisation de l’entreprise : les relations avec les actionnaires et le conseil d’administration (et sa féminisation), mais aussi le socle de valeurs, les rapports hiérarchiques, la transparence de la rémunération des dirigeants et de la prise de décision, la gestion des risques ou encore la lutte contre la corruption.

Un outil de prise de décision

Ce n’est donc pas un hasard si les critères ESG font désormais partie intégrante de l’analyse holistique d’une entreprise, au même titre que les rapports financiers. Dans ce sens, ils constituent une aide importante à la prise de décision des investisseurs ou des financeurs. Un moyen d’évaluation des performances de l’entreprise qui sollicite une injection de fonds ou demande un crédit. Les critères ESG sont désormais incontournables pour garantir la prise en compte réelle des aspects durables — et dépasser ainsi les pièges du greenwashing — alignés sur les objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU.

Si leur prépondérance augmente, c’est parce que les facteurs ESG ne sont plus perçus comme une mesure accessoire. Au contraire : ils sont aujourd’hui considérés par les investisseurs comme une « garantie » pour assurer des rendements intéressants et atténuer les risques, puisqu’ils permettent d’éclairer sur la performance financière à long terme. En effet, de plus en plus d’acteurs excluent de s’associer ou de soutenir des entreprises qui ne tiennent pas compte des traités internationaux, polluent ou véhiculent une image négative. Tant pour des raisons de risque financier que de réputation.

Et vous : où en êtes-vous dans l’intégration des critères ESG dans votre entreprise ?

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12.03.2020

Quels sont les principaux freins à l’engagement durable des entreprises ?

Le train du développement durable est en marche et toutes les entreprises doivent monter dedans pour rester dans la course. Pourquoi certains acteurs restent-ils coincés sur le quai de la gare ?

L’heure est plus que jamais à l’action. Les entreprises sont « invitées » à s’engager et à contribuer à la transition durable. Se transformer est donc un impératif. Ce n’est pas un hasard si l’ONU exhorte le secteur privé à aligner ses stratégies et ses opérations pour faire progresser les objectifs de développement durable (ODD). Pour rappel : l’idée des ODD, adoptés en septembre 2015, vise à établir un agenda vers lequel tous les efforts -  des États, entreprises et société civile – doivent converger afin de bâtir un monde prospère et durable d’ici à 2030. L’ambition est à la hauteur de l’urgence climatique !

Le train est en marche

Les entreprises sont des acteurs incontournables et fondamentaux de ce futur plus vertueux. Et pour cause : tous les secteurs sont (ou seront) impactés et évoluent (ou évolueront) rapidement. Des changements à tous les échelons (réglementaires, commerciaux, financiers, etc.) et au cœur d’un large éventail de thématiques qui touchent toutes les sphères (taxe carbone, mobilité et transport, électrification du parc automobile, isolation des bâtiments et énergie positive, gaz réfrigérants, agriculture, etc.). Face à ce nouveau paradigme, le défi est clair : agir ou subir ! Mais pourquoi certaines entreprises hésitent-elles encore à monter dans le train du durable ? Les freins sont souvent de deux ordres : d’abord, « psychologiques » et ensuite « matériels ». Voyons cela de plus près…

  1. « De quoi s’agit-il et suis-je vraiment concerné ? »
  2. Avant d’agir… il faut réaliser. Prendre conscience qu’il n’existe pas d’autre issue. Comprendre qu’une nouvelle voie est nécessaire pour aborder le monde de demain. Certains « visionnaires » ont déjà pris le chemin de la transition. Des pionniers de la transformation durable qui – en renouvelant leur façon de faire des affaires – risquent de disposer d’une longueur d’avance : tant sur le plan du respect des exigences environnementales que d’un point de vue financier et commercial. Alors pourquoi pas votre entreprise ? L’un des freins majeurs des entreprises se cristallise autour de la prise de conscience de la nécessité de changer. Un obstacle souvent lié à une méconnaissance des enjeux. Ou encore à la difficulté à prendre la mesure de l'urgence climatique ainsi que de son impact concret sur la réalité de l’organisation.

  3. « Ça marche ! Pourquoi changer ?  »
  4. Autre écueil pour aborder la transition ? Une vision excessivement court-termiste de son entreprise : « mon secteur n’est pas concerné  » ; « mon business fonctionne alors pour quoi faire autrement ?  » ; «  nous verrons le moment venu » ; etc.. En filigrane ?

    • Une vision ancrée dans le business as usual : cela revient à se concentrer exclusivement sur les résultats financiers à brève échéance (deux ans au plus) sans mesurer le risque accru de l’immobilisme.
    • La peur du changement : la transition durable est un processus de rupture. Une disruption qu’il n’est pas toujours simple d’accepter ni d’amorcer. C’est pourquoi la question de mindset, notamment chez les dirigeants, est fondamentale pour fournir l’impulsion durable au sein de l’organisation.

  5. « Je veux me transformer… mais comment ? »
  6. Ce n’est pas toujours une question de « manque » de volonté. Il existe souvent une réelle difficulté à transformer les enjeux environnementaux en priorité entrepreneuriale. Autrement dit ? Identifier la route à emprunter, car les enjeux sont complexes et souvent interconnectés. Et les solutions adaptées ne sont pas toujours évidentes. Nombre de dirigeants souhaitent avancer, mais ne parviennent pas à agir, bloqués par des doutes légitimes – qu’ils soient financiers, organisationnels ou technologiques. Et pour cause : la voie de la transition durable comporte son lot d’obstacles et de risques. Même pour les entreprises déjà bien avancées dans leur transformation, la route n’est pas un long fleuve tranquille, notamment lorsqu'il s'agit de passer à l’échelle supérieure.            

Vous n’êtes jamais seul dans ce train

Les freins sont réels. Mais, en parallèle, on assiste à une véritable impulsion sociétale sur plusieurs plans : médiatique, politique, économique, académique, consommateurs, etc. Un mouvement collectif qui contribue forcément au déploiement du processus de transformation, notamment en faisant du développement durable un sujet incontournable. Les entreprises peuvent ainsi sentir évoluer le « pouls durable  » de la société. Mais au-delà de l’information partagée, les dirigeants peuvent également compter sur des réseaux de plus en plus étoffés et sensibilisés aux enjeux environnementaux. Des véritables lieux d’échange, d’apprentissage et d’amorçage du changement. Enfin, l’accompagnement spécialisé, holistique et sur-mesure de la transition durable est un atout fondamental pour paver votre voie ainsi que pour élaborer et mettre en œuvre votre stratégie opérationnelle et financière.

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11.02.2020

Le durable ? Une « chance » pour les entreprises

« Ne rien risquer est un risque encore plus grand ! » Une citation qui cadre parfaitement avec les enjeux de la transition. L’entreprise vertueuse de demain est celle qui amorcera le virage dès aujourd’hui...

De la stabilité à l’immobilisme, il n’y a qu’un pas… que toute entreprise doit éviter de franchir. Au risque de rester sur le carreau d’un monde en perpétuelle mutation. Dans le contexte actuel, les changements s’accélèrent et un simple regard dans le rétroviseur suffit pour s’en convaincre. Souvenez-vous de 2010…

  • seuls quelques téléphones embarquaient déjà un GPS et nulle trace de Waze ;
  • Uber se lançait à peine à San Francisco ;
  • WhatsApp n’était qu’une application confidentielle ;
  • l’e-commerce n’atteignait pas encore les records de ventes actuels ;
  • le paiement sans contact n’existait pas ;
  • AirBnb comptait à peine quinze employés « entassés » dans un loft ;
  • et les voitures électriques n’étaient qu’un mirage pour le grand public.

Une métamorphose encore plus impressionnante si l’on se replonge dans les années 2000 : Netscape trônait encore en tête des navigateurs web, Kodak oubliait de passer le cap du numérique et YouTube débarquait à peine. Le monde a fondamentalement changé et c’est d’abord le signe d’innombrables innovations technologiques. Mais aussi l’évolution de l’ensemble du contexte économique et en particulier des comportements et des attentes des consommateurs. Ces dernières années, la prise de conscience croissante (et salutaire) des enjeux climatiques est venue ajouter son lot de défis aux entreprises… de demain.

L’urgence climatique, moteur de changement

Les signaux sont de plus en plus clairs et inéluctables : des feux gigantesques sur le territoire australien aux inondations dans le nord de l’Inde, en passant par le typhon Lekima en Chine ou les ouragans en Amérique du Nord. Des catastrophes naturelles qui causent la mort et déplacent des millions de personnes, provoquant également des milliards de dollars de dégâts. Même si l’Europe reste encore « épargnée », de plus en plus d’acteurs réalisent l’urgence de la situation et se lancent sur la voie de la transition, notamment en tentant de minimiser les impacts climatiques et environnementaux de leurs activités (empreinte eau et carbone, recyclage des déchets, etc.).

Le risque est aussi économique

Parallèlement à la prise de conscience écologique, nombre d’entreprises ont compris les enjeux commerciaux et financiers sous-jacents. En effet, l’histoire regorge d’exemples de sociétés fleurissantes qui ont aujourd’hui disparu… La faute à des business models caduques (l’immobilisme) ou à l’incapacité à anticiper les évolutions de leur secteur.

La transition est donc aussi une façon pragmatique de se préparer aux exigences du monde de demain, notamment sur le plan réglementaire. De nombreuses législations liées à un futur bas carbone (taxes, low emission zone, etc.) verront certainement le jour au cours des prochaines années… Serez-vous prêt ? Tous les secteurs seront touchés, alors autant s’y préparer.

  • Quelles sont vos chaines d’approvisionnement (notamment les aspects liés au transport) ?
  • D’où viennent vos matières premières ? Vos partenaires sont-ils fiables et « survivront-ils » également aux challenges posés ?
  • Comment évolueront les attentes de vos clients et des consommateurs ?
  • Disposerez-vous de financements à l’heure où le « durable » s’impose comme une exigence de plus en plus présente ?               

Saisir les opportunités

Autant de questions qui méritent le détour : car derrière les risques se cachent des opportunités de business. Des marchés et des secteurs à aller chercher (décarbonisation, économie circulaire, smart cities, etc.) ; de nouveaux clients à satisfaire ; des technologies et des business models plus innovants à développer. Le tout est de se projeter et d’accepter de changer tant que les affaires tournent. Ne pas attendre la « panne » pour « réparer », car il sera peut-être trop tard… Les dirigeants ont un rôle crucial à jouer pour engager leur entreprise dans une nouvelle direction et porter cette vision de l’avenir : éviter les risques et saisir les occasions. Et pour cause, le changement est souvent une question d’état d’esprit, d’ouverture et de culture. Le leitmotiv ? Amorcer la transition quand tout fonctionne encore !

Votre organisation aussi est-elle engagée sur la voie de la durabilité ?

Faites le test

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18.02.2020

Urgence pour la planète, opportunités pour votre business

On ne le répétera jamais assez : l’heure est à l’action. Premiers sur la liste ? Les entreprises. Elles sont « invitées » à se réinventer pour le « bien » de la planète, mais aussi pour leur propre « survie »…

On a longtemps considéré la nature comme une ressource illimitée et gratuite… Ce qui est absurde sur le plan économique ; inacceptable sur le plan social ; dangereux sur le pan juridique. Mais les temps changent ! Acteurs incontournables de la construction d’un monde en accord avec les enjeux environnementaux, les entreprises sont plus que jamais encouragées à développer des business models plus durables. La voie pour s’engager « durablement » dans la transition économique et écologique.

Des forces convergentes

La « pression » s’exerce à plusieurs niveaux. Les 17 objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU — qui exhortent le secteur privé à prendre des mesures concrètes — et l’accord de Paris, dans lequel 195 pays se sont mis d’accord pour garder la hausse de la température mondiale inférieure à 2 °C. Mais aussi les recommandations du GIEC, les ambitions européennes de neutralité carbone et les plans nationaux énergie-climat. Sans oublier que l’urgence climatique occupe le premier plan des préoccupations politiques et médiatiques à travers des questions cruciales : l’emploi, l’environnement, la mobilité, l’enseignement, l’énergie ou encore la santé. Mais l’influence grandit également au sein de la société civile : la « génération Y » a également mis au rang de ses principales priorités l’environnement, l’accès à l’emploi et l’enseignement ; les consommateurs prennent eux aussi conscience de l’importance de poser des actes d’achat durables et responsables.

Des défis interconnectés…

Un contexte qui laisse de moins en moins de place à l’immobilisme et à l’inertie. Il suffit parfois d’un peu de recul pour regarder autour de soi et constater que les choses changent. Le monde évolue et de nouveaux acteurs économiques viennent bousculer les marchés. Les clients et consommateurs ont des besoins différents. Les fournisseurs s’adaptent et le cadre législatif s’affine pour contribuer à une société bas carbone. Tout converge. Parfois lentement, mais la direction est certaine. Et pour cause : les défis en matière de durabilité se font de plus en plus pressants :

  • Les énergies fossiles sont remises en question à cause du réchauffement climatique ;
  • Les matières premières sont une incertitude en raison de l’appauvrissement des ressources ;
  • L’impact sur les populations est grandissant pour une série de facteurs divers : robotisation, intelligence artificielle, vieillissement, déplacement des masses, emploi, etc. ;
  • La question des infrastructures est aussi cruciale face à la croissance exponentielle de la population (notamment citadine).

… des opportunités à la clé !

Ces challenges sont à la hauteur des occasions qu’ils génèrent. Comme le formule l’écrivain Ryan Holiday : « l’obstacle est le chemin ». Chaque situation complexe est une source potentielle de débouchés ou d’innovations technologiques. À condition de s’en saisir…

  • La décarbonisation pour lutter contre le réchauffement climatique apporte une multitude de nouveaux marchés (comptabilité carbone, capture du carbone, mobilité, énergies « vertes », etc.) ;
  • L’économie circulaire pour bannir l’appauvrissement des ressources et revaloriser des produits et des matériaux (business models innovants, product as service, etc.) ;
  • L’investissement dans le capital humain ainsi que dans des villes plus adaptées aux défis du futur (smart cities) afin de replacer l’humain au cœur des projets de société (émergence de l’entrepreneuriat social, de la finance durable ou à impact social et environnemental, etc.).

On parle ainsi de milliards de dollars « à aller chercher » pour les entreprises. Si l’on se concentre sur les ODD : ceux-ci ouvriraient pas moins de 60 opportunités de marché pour une valeur totale de 12 000 milliards USD (selon le Forum économique mondial). Grâce aux gains de productivité et de revenus commerciaux dans divers secteurs (alimentation et agriculture, villes, énergie et matériaux ou encore santé et bien-être).

Réinventer son business model… maintenant !

Toute entreprise qui souhaite rester compétitive — ou tout simplement survivre — doit donc réussir à s’adapter. Réinventer son business model. Repenser ses opérations. Mesurer ses externalités. Un exercice qui exige de regarder la big picture pour identifier la voie à suivre. Sans jamais oublier de solliciter l’aide de l’écosystème entrepreneurial. Mais demeure une question : quand entamer ce processus ? Maintenant ! C’est quand tout va bien qu’une entreprise est en position de réfléchir à son avenir. C’est lorsque les affaires tournent que vous disposez de plus de moyens pour agir et investir dans la transformation de votre société. Passer aux actes tant qu’on a les ressources plutôt que subir lorsqu’il est trop tard…

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25.02.2020

Pourquoi votre entreprise doit-elle miser sur le durable pour… durer ?

Qu’ont en commun Kodak, Nokia ou BlackBerry ? Trois entreprises incontournables à l’aube de la révolution digitale… devenues obsolètes en seulement quelques années. Que pouvez-vous tirer de ces « ratés » ?

Du succès à la chute ! C’est l’histoire de grandes enseignes qui dominaient la planète économique au tournant du siècle. Kodak planait sur le monde de la photo ; Nokia était l’un des fleurons du téléphone portable ; BlackBerry séduisait les cadres avec sa messagerie avant-gardiste. Mais elles ne sont pas les seules… Il suffit de creuser sa mémoire pour se rappeler les machines à écrire Olivetti ; les ordinateurs Atari ; les promesses mobiles de Segway ; les années de gloire de Yahoo ; ou encore le réseau social précurseur MySpace. Et qui se souvient encore des téléphones Siemens, Motorola, Ericsson ou Panasonic ?

Rater le virage numérique

Toutes ces entreprises ont connu une longue traversée du désert. Voire une disparition « tragique ». Pourquoi ? Derrière ces échecs se cache souvent l’incapacité à s’adapter aux évolutions et à comprendre les enjeux du futur proche. En particulier l’émergence de nouvelles technologies. Des avancées qui ont fini par bouleverser leurs marchés. Une fois dépassées par leurs concurrents, lâchées par des clients ayant d’autres besoins, la course était perdue. Force est de constater que — même si certains tentent un retour victorieux — ces géants ont mis un genou à terre, voire les deux. Des figures emblématiques… d’un ancien monde ! Mais les « révolutions » ne font que commencer et tous les secteurs connaissent des mutations importantes. Prenons le cas de l’aérospatial : qui aurait pu prédire que de petites start-up dameraient le pion aux grandes agences spatiales ?

Comprendre les raisons de l’échec

On entend souvent le mantra « fail fast, fail often ». La chute serait pratiquement aussi importante que le succès. À condition bien entendu d’apprendre de ses erreurs ! Mais… rien ne dit que vous ne pouvez « profiter » des erreurs des autres. C’est pourquoi ces exemples de déclins emblématiques sont intéressants. À vous de les utiliser. Pourquoi ces entreprises autrefois dominantes sont-elles tombées ? Il s’agit souvent d’une conjonction d’éléments :

  • Absence de vision et erreurs stratégiques (mauvais choix commerciaux, de développement, etc.) ;
  • Manque d’anticipation face à l’arrivée d’une technologie disruptive ;
  • Incapacité à innover et stagnation dans un modèle (autrefois prospère) obsolète ;
  • Leaders et management dépassés ;
  • Myopie marketing ;
  • Etc.

L’éléphant au milieu de la pièce

Il est parfois difficile de voir les évidences. Prenons l’exemple emblématique de Kodak. La marque fondée en 1889 avait tout pour dominer le marché de la photographie numérique. Et pour cause, l’entreprise est à l’origine de la technologie. Mais les craintes de voir cette invention étouffer son business de pellicules… mirent un frein sec aux développements internes. Les choix stratégiques du management ont fini par mener le géant américain vers le gouffre… Nokia ? Le colosse finlandais n’a pas cru dans le potentiel de l’écran tactile. Même topo chez Microsoft : la tablette a dormi pendant des années dans leurs tiroirs… avant qu’Apple ne mette la main sur ce segment. BlackBerry est resté accroché trop longtemps à son clavier physique et à son « push mail ». Ces histoires illustrent aussi parfois de belles récupérations ou reconversions. La clé est souvent de réussir à se réinventer tant que le business tourne encore. Pivoter à temps ! IBM, par exemple. Ce géant était le leader du PC dans les années 80. Mais la première capitalisation boursière de l’époque est parvenue à changer son fusil d’épaule suffisamment tôt pour se concentrer sur un « métier » plus porteur : les logiciels et les services aux entreprises. Un cas d’école…

Le durable : un virage inédit à l’horizon

Si le digital est aujourd’hui une évidence, même pour la boulangerie ou le coiffeur de quartier, le développement durable s’annonce comme un vent nouveau. Tout l’univers entrepreneurial y passera… de « gré et de force ». Le monde change rapidement sur de nombreux plans, tous connectés : des business model innovants voient le jour, les comportements et les modes de vie des consommateurs évoluent, les technologies progressent, etc. Avec une certitude : la société de demain sera très différente de celle d’aujourd’hui. Les entreprises qui n’auront pas anticipé ce « nouveau monde » risquent de disparaître. Mais les fruits futurs doivent être plantés dès maintenant. Vos affaires roulent ? C’est le moment idéal pour réfléchir à l’avenir de votre entreprise. Un momentum clé pour lever la tête du guidon, se poser les bonnes questions et tenter de comprendre les enjeux du futur : quel est l’impact environnemental de mon activité ? Quels sont les risques de ma chaîne de valeur ? Comment faire évoluer mon business model ? Quels seront les besoins de mes clients ? Autant de questions — et beaucoup d’autres — fondamentales.

Ne ratez pas le virage sustainable…

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